Les allergies saisonnières

Allergie 17.4.23

Ah ! le Printemps et ses jolis arbres en fleurs et tous ces pollens qui virevoltent au gré du vent !

Bienvenue aux allergies saisonnières !

Ces allergies, également connues sous le nom de rhinite allergique, etc … sont une réaction allergique qui survient généralement au printemps lorsque les plantes commencent à polliniser et à libérer du pollen dans l’air. 

Le pollen est transporté par le vent et peut provoquer des symptômes allergiques chez les personnes ayant une hypersensibilité. On estime qu’environ une personne sur 4 souffre d’allergies saisonnières durant l’une ou toutes les périodes susceptibles de causer des allergies, ce qui les rend extrêmement fréquentes. 

« En 2020, au moins 25 % des Français en souffrent, tous âges confondus, contre 8 % en 2000 et seulement 1 % en 1960. À l’horizon 2050, 50 % de la population française pourrait être concernée par des allergies au pollen. En cause, notamment : la pollution atmosphérique, les modifications du mode de vie et le réchauffement climatique. » (Source site du Ministère des Solidarités et de la Santé et de l’Association Asthme et allergies)

Les allergènes les plus courants responsables des allergies saisonnières sont les pollens d’arbres au Printemps, tels que les chênes, ormes, aulnes, bouleaux, hêtres, peupliers, ou frênes, ainsi que les pollens d’herbes en Eté, comme les graminées ou en Automne avec l’Ambroisie. 

Lorsque ces pollens sont inhalés ou entrent en contact avec les muqueuses du nez, des yeux ou de la bouche, ils peuvent déclencher une réaction allergique chez les personnes sensibles.

Les allergies sont une réaction du système immunitaire de l’organisme à des substances normalement inoffensives. Lorsqu’une personne allergique est exposée à un allergène spécifique, son système immunitaire réagit de manière excessive, en produisant des anticorps spécifiques, appelés immunoglobulines E (IgE), qui déclenchent la libération de substances chimiques, telle que l’histamine, dans le corps.

Rhinite allergique : les symptômes peuvent varier d’une personne à l’autre

C’est l’histamine qui est responsable de nombreux symptômes typiques des allergies, tels que les éternuements, la congestion nasale, les maux de tête, le mal de gorge, les démangeaisons et éruptions cutanées, les rougeurs et les larmoiements des yeux. Elle peut également provoquer des symptômes plus graves, tels que des difficultés respiratoires, des gonflements du visage, de la gorge ou de la langue, dans les cas d’allergies sévères, appelées anaphylaxie. Mais, en plus de son rôle dans les allergies, l’histamine a son importance dans d’autres processus biologiques, tels que la régulation du sommeil, la contraction musculaire, la régulation de l’acidité gastrique et la transmission nerveuse.

Les allergies saisonnières peuvent être gênantes et perturber la qualité de vie des personnes touchées. Il est donc important de consulter un professionnel de santé pour obtenir un diagnostic approprié et discuter des options de traitement. En plus des médicaments, il existe également des mesures d’évitement pour réduire l’exposition aux allergènes saisonniers, comme rester à l’intérieur par temps sec et venteux, garder les fenêtres fermées, utiliser un purificateur d’air avec filtre HEPA, et se doucher et changer de vêtements après avoir passé du temps à l’extérieur.

Soutenir l’organisme naturellement grâce à la réflexologie et/ou l’aromathérapie lors des épisodes allergiques bénins.

En réflexologie, il est intéressant de travailler certaines zones réflexes en préventif et en curatif afin de soutenir l’organisme et soulager les symptômes d’une allergie saisonnière. 

Les zones réflexes de la rate et des ganglions lymphatiques (système immunitaire), des poumons et sinus (respiratoire), des reins, des surrénales et du foie (élimination des toxines et purification) sont à privilégier pour apaiser le corps.

En aromathérapie, certaines huiles essentielles possèdent des molécules anti-allergiques telles que le chamazulène, l’alpha bisabolol, l’angélate d’isobutyle, le citronellal, le linalol, 1,8-cinéole, le méthylchavicol, le menthol, le sélinène, les lactones sesquiterpéniques et le camphre.

S’il n’y avait qu’une seule huile essentielle à mettre en avant, il s’agirait de la Camomille Matricaire ou Allemande (Matricaria Recutita). Elle est, en effet, l’une des huiles essentielles les plus reconnues pour ses propriétés antiallergiques, grâce à sa richesse en molécules telles que le chamazulène et l’alpha bisabolol, qui vont inhiber la libération d’histamine. (Précautions : déconseillée pendant la grossesse et en cas d’antécédents de cancers hormono-dépendants en raison de son effet « oestogen-like », pas d’usage en interne)

D’autres huiles essentielles peuvent également être intéressantes comme celle d’Estragon (Artemisia Dracunculus) qui est riche en molécule de méthylchavicol ou celle de Tanaisie Annuelle (Tanacetum Annuum) riche en molécules chamazulène et camphre. Mais aussi celles d’Armoise Arborescente, Camomille Romaine, Citronnelle de Java, Eucalyptus Globuleux, Eucalyptus Radiata, Lavande Vraie, Lédon du Groenland, Menthe Poivrée, Nigelle de Damas, Pétasite Officinale. 

AVERTISSEMENT : la réflexologie n’est pas un remède à tous les maux, mais une technique de détente qui peut aider à soulager certains symptômes et améliorer la qualité de vie, mais ne peut être en aucun cas assimilée à des soins médicaux ou de kinésithérapie. 

L’aromathérapie ne doit pas être considérée comme une médecine douce ! Les huiles essentielles sont très puissantes, et présentent en conséquence certaines toxicités et contre-indications. Pensez bien à les adapter suivant votre profil (adulte, enfant, personnes âgées, femmes enceintes) et à votre état de santé. Elles ne conviennent pas à tout le monde ! Ces informations sont données à titre informatif et ne constituent pas une information médicale.

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